Histoire

Histoire de la cathédrale

History-IMGEn 1989, la Commission des lieux et monuments historiques du Canada a reconnu la Cathédrale Holy-Trinity comme un lieu historique national de premier ordre en vertu de son caractère historique et de sa valeur architecturale.

Première cathédrale anglicane construite hors des îles britanniques, Holy-Trinity représente l’expression de la volonté royale de souligner l’implantation de l’Église d’Angleterre au Canada. C’est pourquoi le roi George III, chef de l’Église, lui a fait don de précieux objets religieux et qu’un siège spécial fut réservé pour le souverain dans la cathédrale. C’est également la raison pour laquelle la cathédrale a été érigée à un endroit de premier plan dans la capitale de la colonie : son aspect monumental en fait un point focal de la Haute-Ville et son clocher fut longtemps la plus haute structure de la Ville de Québec. Le site choisi avoisine celui de la chapelle des Récollets, utilisée pour la tenue des rites anglicans à partir de la Conquête jusqu’à ce qu’elle soit incendiée en 1796. La construction de Holy-Trinity s’est inscrite dans l’agrandissement et le réaménagement de la place d’Armes.

Érigée de 1800 à 1804, la cathédrale introduit au Canada le style d’architecture palladien britannique. Ses architectes furent William Robe et William Hall, deux ingénieurs officiers de l’armée. Leur modèle fut l’église St. Martin-in-the-Fields à Londres, achevée en 1726, mais ils en ont adapté et simplifié la conception. La cathédrale de pierre grise a été construite selon un plan rectangulaire. La nef est divisée longitudinalement en trois vaisseaux, créant deux galeries latérales. Elle représente un élégant exemple de l’architecture palladienne, ainsi qu’on peut le voir dans le fronton, la voûte et les pilastres ioniques. Il s’agit d’une brillante réalisation demeurée en grande partie intacte et ayant eu une influence considérable sur l’architecture canadienne, notamment sur les réalisations de François Baillairgé.

L’extérieur

cathedral_elevation-300x209 Le passage du temps n’a aucunement compromis l’apparence de la cathédrale Holy-Trinity : le bâtiment a conservé presqu’intégralement son état d’origine. Le seul changement notable fut le rehaussement du toit, effectué en 1818 pour des raisons climatiques: le fronton a été modifié de manière à ce que ses rampants (pentes latérales) soient maintenant plus élevés qu’ils ne l’étaient lors de la construction de l’église. La tour supportant le clocher est donc proportionnellement moins haute.

Sobre, voire austère, le bâtiment conçu par Hall et Robe a la forme d’un parallélépipède. Les pignons de son toit à deux versants surmontent, tant à l’avant qu’à l’arrière, des façades ornées de frontons simplement décorés d’oculi (œils-de-bœuf) – dans les plans originaux, les oculi étaient plutôt des cartouches portant les armoiries royales. L’héritage britannique du concept très classique de l’église et les motifs architecturaux choisis lui permettent de se démarquer nettement au point de vue architectural : sous son haut clocher, qui atteste indubitablement de la présence de la cathédrale, le bâtiment, avec son design rectangulaire et ses façades aux moulures épurées, offre un contraste frappant avec les cathédrales réalisées selon le modèle de la croix latine et aux volumes massifs traditionnellement associés aux églises catholiques romaines.

Les façades latérales de la cathédrale révèlent la conception des étages intérieurs : les fenêtres, en deux rangées, se marient harmonieusement avec les élévations nord et sud, qu’elles adoucissent sans l’assistance de quelque autre décoration. Les façades est et ouest ont été plus minutieusement « mises en scène »: construite sur une base traversée par les quatre marches du perron, la cathédrale accueille ses nouveaux arrivants, ainsi que ceux qui visitent la place d’Armes, avec une présence architecturale proportionnelle à son noble statut. Ce fut François Baillargé lui-même qui remit aux tailleurs de pierre les modèles en bois des chapiteaux, des cartouches et des armoiries conçues pour la façade de la cathédrale.

Sur la façade principale, nous pouvons reconnaître les proportions exactes et les moulures de l’ordre ionique, prescrites par les traités d’architecture de la Renaissance dont le major Robe revendique fièrement les emprunts. Avec ses caractéristiques multiples et variées, allant de son large fronton soutenant des arcades et des pilastres aux moindres détails des modillons de la corniche, des exquises volutes des chapiteaux à la fenêtre palladienne de l’abside – cette fenêtre centrale flanquée de deux fenêtres plus étroites et garnie d’une fenêtre arquée semi-circulaire – le bâtiment représentait dignement, en 1804, la civilisation urbaine. Mais le respect des règles classiques fut limité, ici comme ailleurs, par les contraintes du contexte colonial; puisque les pierres de dimensions appropriées se trouvaient en nombre insuffisant au Bas-Canada, les pilastres très modestes de la cathédrale sont de pâles imitations des colonnes massives qui devraient normalement en constituer le portique. De même, les parements muraux, réalisés en pierre provenant d’Ange-Gardien, sont immédiatement perçus comme de simples imitations de pierre de taille, l’effet global étant généré grâce à l’utilisation de faux joints à rubans ajoutés sur le crépi; de véritables blocs de pierre de taille plus coûteux, extraits des carrières de Neuville, ont été réservés pour les pièces plus ornementales de l’église (pilastres, arcades, embrasures, tirants et autres).

Nous sommes sans cesse fascinés par la créativité reflétée dans la conception de la cathédrale. Les architectes offrirent à la population du Bas-Canada une réalisation audacieuse, une œuvre sans précédent : on peut discerner les avancées innovatrices des concepteurs malgré les références faites à plusieurs modèles et les emprunts réalisés selon les règles de la théorie classique. Le Major Robe écrivit avec grande fierté: « J‘ai moi-même préparé les plans détaillés de ses divers éléments »; le moins que l’on puisse dire, c’est que le dispendieux ouvrage – 30 000 livres sterling au lieu des 4 900 livres initialement prévues – s’avère être en digne corrélation avec l’ambition de ses créateurs.

L’intérieur

Avant d’entrer dans le bâtiment, il peut être bon de rappeler que la cathédrale a été érigée en vertu de lettres patentes délivrées par la Couronne le 11 novembre 1799, les commissaires suivants étant nommés : le Lord Évêque, le Dr Jacob Mountain ; William Osgoode, juge en chef du Bas-Canada ; Sir George Pownall, Chevalier ; le révérend J. Salter Mountain, recteur de la paroisse et Jonathan Sewell, le procureur général. M. Matthew Bell, esq., fut nommé trésorier de la Commission. Les fonds nécessaires furent versés périodiquement, par tranches de £ 300, selon des estimations fournies par la Commission. L’argent transitait par le Service des Approvisionnements de l’armée britannique. Malgré une gestion on ne peut plus rigoureuse, les coûts dépassèrent largement les estimations, et l’évêque dut faire des demandes répétées pour de nouvelles allocations. Toute cette correspondance a été versée aux archives de la cathédrale. On peut y constater une augmentation marquée du niveau de déférence avec le passage du temps…En août 1804, le bâtiment était prêt pour sa consécration. Il avait coûté 80 000 $.

Après une prière, écoutons ce que le capitaine Robe a à nous dire à propos de son édifice, et des hommes qui ont participé à sa construction. Voici quelques extraits de sa Description de la cathédrale :

« Le plan général de l’Église a été préparé par le capitaine Hall de l’artillerie royale, j‘ai moi-même préparé les plans détaillés de ses divers éléments. Tous les designs à l’intérieur de l’Église sont les miens, ainsi que la construction de la toiture, bien que tout au long du processus j’aie bénéficié de l’apport du jugement et du goût très sûrs du capitaine Hall.

Le toit et les galeries sont reliés aux piliers par de solides vis-boulons et des bandes de fer pénétrant profondément dans les murs. Les proportions des colonnes principales et des entablements sont de Palladio, suivies aussi exactement que le permettait le travail du bois. Tous les designs de l’intérieur de l’église sont basés sur l’ordre ionique ancien, mais à partir des proportions déterminées par différents maîtres réputés selon la situation. Les galeries à piliers qui se trouvent sous l’orgue ont été dessinées d’après les proportions d’Alberti, les volutes formées à sa manière et la seule entorse à son approche est le denticule ajouté à la corniche, Alberti proposant deux frises ordinaires. Le trône poursuit dans la même veine mais ses colonnes sont cannelées et ses volutes ont une troisième spirale. La fenêtre correspond à l’ionique de Vitruve selon Vignola, les meneaux ayant un peu plus de longueur pour convenir à l’ouverture. Le chantourné de l’arc est le mien, et se veut une imitation de stuc ancien, l’idée provient de la pratique courante au Québec de finir les plafonds à l’aide de panneaux et de lattes, ce qui, j’ai pensé, pourrait donner un très bel effet si disposé diagonalement. »

Les cloches

Vous avez envie de vous joindre à la Guilde des sonneurs de cloches de Québec? Contactez le capitaine de la tour pour de plus amples informations.

Les cloches de la cathédrale datent de 1830 et sont les plus anciennes cloches de change-ringing (sonnerie manuelle) au Canada. Elles ont été fabriquées par la Whitechapel Bell Foundry à Londres, en Angleterre, d’où proviennent aussi Big Ben, la Liberty Bell de Philadelphie et le gros bourdon « Jean-Baptiste » de la basilique Notre-Dame-de-Montréal. La fonderie Whitechapel fabrique des cloches depuis des siècles et constitue la plus ancienne société de fabrication au Royaume-Uni.

Les cloches de change-ringing de modèle anglais, que l’on fait sonner en séquences variables et complexes, sont très rares au Canada. Seulement sept clochers de ce type existent encore au pays. La Ville de Québec est la seule ville canadienne où l’on retrouve non seulement un, mais deux clochers de change-ringing : celui de notre cathédrale et celui de l’ancienne église Saint-Matthew, maintenant transformée en la succursale Saint-Jean-Baptiste de la Bibliothèque de Québec. L’ancienne église Saint-Matthew a été vendue par le Diocèse anglican de Québec en 1979 pour la somme d’un dollar à la Ville de Québec, afin d’être convertie en bibliothèque.

Le clocher de la cathédrale Holy-Trinity abrite huit cloches. La plus lourde, la Tenor, pèse 840 kg (1,852 lbs), alors que la plus légère, la Treble (l’aiguë), pèse 297 kg (646 lbs). Une équipe de huit sonneurs (la langue occitane leur attribue le nom très poétique de campanier) est nécessaire pour faire sonner les huit cloches dans l’ordre. La Guilde des sonneurs de Québec est probablement la seule équipe de sonneurs bilingue (français-anglais) au monde et a déjà été à deux reprises dirigée par des capitaines de tour francophones. L’équipe comprend des hommes autant que des femmes, dont l’âge peut se situer entre 15 et 65 ans. Au fil des années, la Ville de Québec a demandé aux sonneurs de la cathédrale de sonner les cloches lors d’occasions spéciales telles que Noël, le Jour de l’An, le jour de la Saint-Jean-Baptiste et l’anniversaire de la fondation de Québec. Les deux clochers de Québec ont également reçus, à plusieurs reprises, la visite de délégations spéciales de sonneurs en provenance des États-Unis, de l’Angleterre, de l’Écosse, de l’Irlande, du Pays de Galles et de l’Australie.

En 2006, la Fondation de la cathédrale Holy-Trinity a entrepris le projet d’une restauration complète du splendide ensemble campanaire de huit cloches à sonnerie manuelle de la cathédrale.

Un intéressant échange de courriels entre Whitechapel et l’organiste de la cathédrale, le D. Benjamin Waterhouse, a mené à la décision finale concernant l’approche privilégiée pour accorder les cloches.

Voici le sommaire de ces échanges rédigé par la compagnie Whitechapel:

Je prends bien note et je suis d’accord avec vous que le diapason réel est sans importance et n’a nullement besoin de coïncider avec celui de l’orgue. Sur la base des données que nous avons maintenant établies pour l’accord, nous proposons de baisser le diapason pour que ténor donne une note légèrement au-dessus du mi international.

Quant à l’accord des partiels, nous allons tout d’abord « ébarber » les cloches (travailler la lèvre inférieure à la machine afin d’éliminer les échancrures et retrouver une base égale avant d’installer les moutons) et par la suite abaisser le bourdon de chaque cloche afin d’égaliser le rapport entre le bourdon et la fondamentale pour toutes les cloches tout en minimisant l’abaissement du 2e partiel. Ce travail aura pour effet de produire un son un peu plus riche et permettra aux huit cloches de former un seul instrument plutôt qu’un assemblage de sons légèrement différents les uns des autres.

Sincèrement vôtres

Whitechapel Bell Foundry Limited

La cour

Summer-Close1 très révérend Alfred H. Crowfoot (doyen de Québec, 1927-1947) a contribué de manière impérissable à notre appréciation de la cathédrale avec la publication du livre The Cathedral of the Holy Trinity, Quebec: A Perambulation ,1947 (épuisé). Le doyen prend ici la liberté de présenter ci-dessous quelques extraits du récit de la « promenade » du doyen Crowfoot pour guider pour les cyber-visiteurs de la cathédrale :

Lorsqu’il s’engage dans la cour de la cathédrale, le visiteur passe de la Nouvelle-France du 17ème siècle à l’Angleterre du 18ème siècle. Plusieurs conviendront avec J.M. Donald du Quebec Patchwork que « la cathédrale anglicane dégage une impression et une atmosphère tellement géorgiennes, si parfaitement imprégnées de l’épiscopalisme distingué de son époque, que son austérité classique est apaisante, après les splendeurs baroques d’autres églises plus originales. » Il y a une raison pour cette austérité. « Les dimensions générales de cette église, écrit le capitaine Robe, contremaître de sa construction, furent dans une large mesure basées sur celles de St-Martin-in-the-Fields, (réalisation maîtresse de James Gibbs à Trafalgar Square, Londres) mais la qualité des matériaux et de la main-d’œuvre disponibles au Canada rendit impératif l’emploi d’une conception sobre. »

Les grilles d’accès et du mur d’enceinte sont en fer forgé et ont été dressées en 1818. Certains des arbres les plus âgés datent de 1820. Un érable provenant du Manitoba a été planté en 1938 au nord de l’escalier principal par le primat de l’Église anglicane canadienne de l’époque, l’archevêque Derwyn Owen. Le coin nord-est de la cour abrita « l’orme de Champlain » pendant de nombreuses années. La légende veut que le fondateur de Québec ait fumé à cet endroit plusieurs calumets de la paix avec les Indiens. Le canon Kelley a écrit : « Les pieux colons canadiens-français d’antan éprouvaient pour les caractéristiques historiques de cet arbre un sentiment tenant presque de la vénération. » L’histoire relate que le Festival de la Fête-Dieu ou Corpus Christi fut célébré avec une dévotion plus intense que d’habitude à Québec en 1646. La procession, composée de l’évêque, de plusieurs missionnaires jésuites, du gouverneur Montmagny et de son personnel, ainsi que quelques Indiens civilisés et d’un petit nombre de colons blancs, s’est arrêtée près de « l’Arbre » alors que l’hôte y fut salué par une salve d’artillerie.

L’un des troncs de cette précieuse relique a été soufflé en 1845, sans toutefois causer de dommage à la propriété puisqu’il tomba dans la cour; la circonférence de l’arbre était alors de 14 pieds. Malheureusement, une autre partie de l’arbre a été à nouveau renversée par le vent l’année suivante et malgré les soins et l’attention prodigués par les autorités de l’Église afin de préserver ce vénérable « Père de la Forêt », on n’en trouve plus trace aujourd’hui. Le trône de l’évêque, à droite (côté sud) du sanctuaire, a été fabriqué à partir du bois de ce vieil arbre. Il porte une inscription, traduite ci-dessous:

Ce siège fut fabriqué à partir du bois d’un vieil orme se trouvant dans la cour de la cathédrale et ayant été soufflé en 1846. L’histoire indique que Champlain aurait planté sa tente sous cet arbre. Il revient à l’Évêque de Québec et à ses successeurs.

Clergé

Le Très Révérend Bruce Myers OGS

Évêque de Québec

Bruce-headshotMonseigneur Bruce Joseph Andrew Myers OGS est le treizième évêque du diocèse anglican de Québec.

Après avoir grandi sur une ferme située dans le comté de Glengarry en Ontario, Mgr Bruce a été, pendant une dizaine d’années, journaliste et présentateur, agissant même à titre de correspondant parlementaire à Ottawa et à Québec. Il a débuté son ministère en 2004 en tant que diacre et vicaire-adjoint à la cathédrale Holy-Trinity et ailleurs dans le doyenné de Québec.

Il est ensuite été nommé vicaire aux Îles-de-la-Madeleine et par la suite à Québec, pour ensuite être nommé archidiacre régional puis, missionnaire aux communications du diocèse de Québec. De 2012 à 2015, il a rejoint l’Église anglicane du Canada, basée à Toronto, en tant que coordonnateur des relations œcuméniques et interreligieuses du Synode général.

En novembre 2015, il a été élu évêque coadjuteur par le Synode du diocèse de Québec. Il a été ordonné au sein de l’ordre des évêques à la cathédrale Holy-Trinity le jour de la fête de l’Ascension en 2016 et fut intronisé évêque diocésain le 22 avril 2017.

Mgr Bruce a complété ses études en théologie et en ministère à l’Université McGill, au Séminaire diocésain de Montréal, à l’Institut œcuménique de Bossey et à l’Université de Genève. Il complète présentement un doctorat en théologie pratique, avec spécialisation en études œcuméniques, à l’Université Saint-Paul d’Ottawa. Il est membre de l’Oratoire du Bon Pasteur, une communauté religieuse anglicane.

Les passe-temps préférés de Mgr Bruce sont la photographie, l’écriture et les voyages – une bonne chose puisqu’il devra se déplacer à travers les 720 000 kilomètres carrés du diocèse de Québec!

Le très révérend Christian Schreiner

Doyen de la cathédrale et recteur de la paroisse de Québec

DeanChristian est né en Allemagne et a passé une partie de son enfance à Thessalonique en Grèce jusqu’à ce que sa famille se relocalise à Munich. Il a grandi au sein de l’Église luthérienne de Bavière et après avoir étudié la théologie dans les universités de Munich et de Heidelberg, il a été ordonné prêtre en 2004 dans une cérémonie célébrée au sommet d’une montagne.

De 2004 à 2006, Christian a fait un stage œcuménique à la cathédrale Holy-Trinity dans la ville de Québec; il y a épousé Esperanza Rada en mai 2005. Ils sont partis vers l’Allemagne à l’été 2006, où Christian a servi comme pasteur dans une paroisse située à proximité des Alpes bavaroises.

Au début de 2008, la paroisse de Québec a choisi Christian comme son nouveau recteur. Christian a donc été ordonné prêtre de l’Église anglicane du Canada le jour de la fête de la Saint Jean-Baptiste, le 24 juin 2008. Il s’agissait là d’une première, tant pour l’Église luthérienne de Bavière que pour l’Église anglicane du Canada, puisque cette ordination a été considérée comme une extension de son ordination précédente.

Au début de cette liturgie d’ordination, Mgr Bruce Stavert a déclaré :

« Nous accueillons aujourd’hui Christian en tant que prêtre au sein de l’Église anglicane du Canada. Nous reconnaissons son ministère de pasteur luthérien, tout en l’ordonnant spécifiquement pour le ministère auquel nous l’invitons dans l’Église anglicane du Canada. Respectueux de la richesse de son ministère dans l’Église luthérienne de Bavière, nous nous réjouissons à l’idée qu’il puisse maintenant exercer les talents que Dieu lui a donnés au sein de notre Église. Puisque nos Églises ne sont pas encore en pleine communion, notre droit canon nous oblige à procéder à un acte formel d’ordination afin que nous puissions à notre tour bénéficier de son ministère: nous posons donc ce geste, sans mettre en cause la grâce déjà communiquée à Christian dans son ministère comme pasteur luthérien, mais bien plutôt pour élargir ce ministère afin que nous puissions nous aussi le célébrer et en bénéficier. »

Christian adore la musique. Il joue du piano, du violoncelle et de la guitare et possède une voix de ténor professionnellement développée. Il a chanté au sein de nombreuses chorales. Il pratique la natation, la raquette et le ski. Vous pouvez également le trouver dans sa cuisine, à préparer de bons petits plats et des pâtisseries. Il aime particulièrement confectionner des biscuits allemands qu’il donne à ses paroissiens au Temps des Fêtes.

Aussi souvent que possible, il aime passer du temps avec Esperanza et leurs deux fils, Félix et Samuel.

La Fondation

À titre de plus ancienne cathédrale anglicane construite en dehors des Iles britanniques, la cathédrale Holy Trinity, au cœur du district historique de Québec, est une source d’inspiration pour les visiteurs du monde entier. Nous sommes conscients, à la Cathédrale, des responsabilités qui nous incombent, nous qui avons le privilège de pratiquer notre religion dans un endroit aussi beau et dont l’histoire remonte loin. Une des missions essentielles de notre communauté est la conservation et l’embellissement de ce patrimoine.

Cela constitue de lourdes exigences pour une congrégation relativement peu nombreuse. D’où la nécessité d’obtenir d’importants soutiens financiers pour assurer l’entretien et les réparations voulues, et afin d’avoir les ressources nécessaires si des travaux d’envergure sont indispensables. Outre nos efforts pour préserver bâtiment et terrain, la Fondation soutient les projets spéciaux, comme la restauration d’oeuvres d’art, des parures d’autel et de notre carillon.

Nous sommes reconnaissants aux gouvernements provincial et municipal, et à la générosité de nombreux amis. Si vous voulez en savoir plus sur la Fondation, adressez-vous à son président, David Mendel.

Cette Fondation est une charité enregistrée sous le numéro 893352765RR0001.

Pour en savoir plus ou faire un don

Campagne de financement

La cathédrale Holy Trinity, érigée entre 1800 et 1804, est la première cathédrale anglicane construite à l’extérieur des îles britanniques. Située au coeur de l’arrondissement historique du Vieux-Québec, elle est une source d’inspiration pour les visiteurs du monde entier. Au sein de la communauté de la cathédrale, nous sommes conscients que le privilège de pouvoir pratiquer notre culte dans un édifice magnifique et chargé d’histoire s’accompagne de grandes responsabilités. L’une des missions fondamentales de notre paroisse est la sauvegarde et la valorisation du patrimoine de notre cathédrale.

Il s’agit d’une tâche ardue et exigeante pour une congrégation de la taille de la nôtre. D’importantes ressources financières sont requises d’abord afin d’assurer la réalisation, en temps opportun, des travaux d’entretien et des réparations; il faut aussi pourvoir les ressources adéquates pour entreprendre des projets majeurs de restauration lorsqu’ils s’avèrent nécessaires. En plus des efforts d’assistance consacrés à la sauvegarde et à l’entretien de nos bâtiments et de notre terrain, la Fondation de la cathédrale Holy Trinity assure le financement de projets spéciaux, tels que la restauration de nos oeuvres d’art, des parements d’autel et des cloches.

Nous sommes reconnaissants de l’appui provenant des gouvernements provincial et municipal et nous apprécions aussi
beaucoup la générosité de plusieurs amis et bienfaiteurs. Au début des années 1990, le million de dollars recueilli par ces bienfaiteurs a été consacré à l’époque à d’urgents travaux de restauration à la cathédrale. L’objectif de la présente campagne de financement est d’amasser 1,2 million de dollars pour l’investir en vue de pourvoir aux réparations et à l’entretien du site maintenant et dans le futur. Merci de votre appui aujourd’hui.

Le très révérend Christian Schreiner, Co-Président de la campagne de financement

M. David Mendel, Co-Président de la campagne de financement

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Le très révérend Christian Schreiner
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